Ce soir sur le câble passe le film (que j'ai déjà vu) : La Neuvième Porte...
Ce film (qui se termine mal !) est très intéressant pour ceux et celles qui s'intéressent au paranormal car il fait référence au Diable et à une porte... à d'anciens livres...
Boris Balkan, un éminent collectionneur de livres anciens, engage un chercheur de livres rares, Dean Corso afin que ce dernier lui déniche les deux derniers exemplaires d'un manuel d'invocation satanique, Les Neuf Portes du royaume des ombres. Corso commence alors à parcourir l'Europe sur la trace des ouvrages. Mais alors qu'il commence à en percer les secrets, la piste se jonche de cadavres.
Résumé
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Le héros, Dean Corso, est un expert en livres rares et anciens. Il est plutôt cynique et n'hésite pas à dire qu'il est uniquement motivé par l'argent.
Boris Balkan, un éminent collectionneur de livres anciens, montre à Corso sa collection privée: un nombre impressionnant de livres rares traitant tous du même sujet: le Diable.
Balkan montre à Corso sa dernière acquisition: Les Neuf Portes du Royaume des Ombres, un manuel d'invocation satanique. Ce livre a été écrit et publié par Aristide Torchia en 1666, mais ce dernier a terminé sur le bûcher de l'Inquisition avec tous les exemplaires du livre. Selon les catalogues officiels, seuls trois exemplaires du livre subsistent.
Cependant, Balkan est convaincu qu'un seul est authentique, et que les deux autres sont des faux. Au passage, Balkan affirme qu'en pratiquant un rituel avec ce livre, il est possible de faire apparaître le Prince des Ténèbres en personne. Corso, sceptique, n'y croit pas du tout. Balkan confie à Corso la mission de comparer son exemplaire aux deux autres exemplaires restants qui se trouvent en France et au Portugal. Corso demande à Balkan ce qu'il doit faire s'il constate que l'exemplaire de Balkan est faux. Balkan lui répond que dans ce cas, c'est un des autres ouvrages qui est authentique et que Corso doit obtenir l'ouvrage authentique par tous les moyens possibles, même illégaux. Corso sera très confortablement payé pour cette mission.
Balkan a en fait acheté son exemplaire à Andrew Telfer, la veille du suicide de ce dernier. Corso se rend chez Liana Telfer, la veuve, pour lui montrer son exemplaire. Liana Telfer reconnaît l'ouvrage mais ne semble pas très intéressée. Lorsque Corso lui demande si son mari a mis en pratique le livre afin de faire apparaître le Diable, Liana Telfer conclut que mon mari était peut-être un peu excentrique, mais il n'était pas du genre à psalmodier du charabia pour faire apparaître le Diable.
Corso va prendre un avion pour l'Europe à l'aéroport international John-F.-Kennedy. Sur le chemin vers l'aéroport, il passe récupérer l'exemplaire du livre qu'il a caché chez son collègue Bernie. Il constate que Bernie est mort assassiné, mais parvient à récupérer le livre. Il se rend alors dans une cabine téléphonique et contacte Balkan pour une urgence. Il annonce alors à Balkan que Bernie est décédé à cause du livre. Il dit ensuite à Balkan qu'il abandonne et qu'il veut lui rendre le livre. Balkan, qui est un homme généreux selon ses propres dires, dit à Corso que ses honoraires seront multipliés par dix.
La première étape de Corso en Europe est Tolède en Espagne. Il rend visite aux frères Ceniza, qui ont vendu le livre à Andrew Telfer. Il présente son exemplaire aux frères Ceniza qui reconnaissent immédiatement qu'il s'agit de celui d'Andrew Telfer. Lorsque Corso leur annonce que l'exemplaire n'est plus celui d'Andrew Telfer, les frères Ceniza sont surpris et déclarent qu'ils n'auraient jamais imaginé qu'elle le vende. Corso, surpris, leur dit qu'il avait cru comprendre que c'était M. Telfer qui avait acheté le livre. Les frères Ceniza expliquent à Corso qu'en effet, M. Telfer a payé pour le livre, mais qu'il n'était pas intéressé, et que c'était Mme Telfer qui s'intéressait beaucoup au livre.
Lorsque Corso suggère que le livre pourrait être un faux, les Ceniza sont un peu interloqués. Corso insiste en indiquant que mon client, Boris Balkan, voudrait s'assurer de l'authenticité du livre. Les Ceniza, apprennant que le nouveau propriétaire est Balkan disent laconiquement que chaque livre a une vie et un destin qui lui est propre. Ils concluent finalement que M. Balkan est un collectionneur réputé, il n'est pas fou, il doit savoir que ce livre est authentique. Lorsque Corso parle de l'éventuel sens caché des gravures, les Ceniza lui annoncent que dans ce genre d'ouvrage, les gravures sont des sortes d'énigmes, en particulier lorsqu'il s'agit d'un illustre collaborateur. Corso, surpris, s'inquiète de l'identité du collaborateur. Les Ceniza lui montrent alors que parmi les neuf gravures, six sont signées AT, mais trois sont signées LCF.
Corso leur demande mais qui est LCF ?. Les Ceniza lui répondent: Réfléchissez !. Corso, après quelques secondes, leur dit Lucifer ?. Les Ceniza approuvent en souriant et ajoutent avec un rire sarcastique que l'homme qui a écrit ce livre l'a fait en alliance avec le Diable. À nouveau, Corso, sceptique, n'y croit pas du tout, et quitte la boutique des frères Ceniza.
La deuxième étape de Corso en Europe est Sintra, au Portugal. Il se retrouve dans le pavillon d'Antonio Fargas qui ne contient que quelques meubles et sa collection de 834 ouvrages, posés à même le sol. Lorsque Fargas présente à Corso Les Neuf Portes du Royaume des Ombres, ce dernier lui annonce que, suite au suicide de Telfer et à la vente du livre, l'exemplaire Telfer est devenu l'exemplaire Balkan. Fargas dit au sujet de Balkan: celui-là, lorsqu'il veut un livre, il y met le prix mais conclut malgré tout que je ne vendrai jamais mon exemplaire, à n'importe quel prix. Fargas regarde cependant Corso avec une certaine curiosité et lui demande: Vous l'avez ici ? Puis-je le voir ? Fargas compare alors les deux exemplaires avec un certain intérêt. Lorsque Corso lui demande s'il peut comparer en profondeur les deux exemplaires, Fargas l'avertit: Certains livres sont dangereux, il ne faut pas les ouvrir en impunité. Cependant Fargas autorise Corso à examiner les deux exemplaires. Corso constate alors de subtiles différences entre les gravures.
En particulier, dans un exemplaire, les clefs se trouvent dans la main gauche du personnage, et dans l'autre, elles se trouvent dans la main droite. Il constate également que dans les deux exemplaires, six gravures sont signées AT et trois sont signées LCF, mais que ce ne sont pas les mêmes. De retour à son hôtel, Corso reçoit un coup de fil de Balkan. Lorsque Corso annonce à Balkan que trois gravures diffèrent de celles du premier exemplaire et qu'elle sont signées LCF, Balkan dit à Corso: Il me faut cet exemplaire.
Corso répond: Cet homme a dit qu'il tenait plus à ce livre qu'à la vie et Balkan conclut par un Vraiment ? plein de sous-entendus.
Très bon suspens ce film...
Il y a pleins de références, notamment sur une organisation secrête "du serpent d'argent", une société secrête qui adorait le Diable.
à la fin du film, le héros principal se fait avoir et, en voulant empêcher un désastre, ouvre malencontreusement la 9ème porte qui ouvre l'enfer !... (si ma mémoire est bonne...)
je vous rassure, le livre en question est un livre fictif spécialement créé pour le film !
mais au fait, quelqu'un sait pourquoi ça s'appelle la Neuvième Porte ? pourquoi pas 7me porte ? (pour faire référence aux 7 sceaux de l'Apocalypse ?)... Mystère... est-ce que cela ferait référence à quelque chose qui m'aurait échappé dans les mythes et légendes ? Mystère...