Esotemyst Admin
Messages : 2381 Date de naissance : 02/08/1963 Date d'inscription : 15/11/2009 Age : 60
| Sujet: Libye : les combattants révolutionnaires hostiles au gouvernement Jeu 29 Déc - 22:05 | |
| Ils étaient les héros de la révolution libyenne. Ils sont devenus l’un des principaux problèmes que doit gérer le nouveau gouvernement. Plus de deux mois après la mort de Muammar al-Kadhafi, les thuwar (combattants révolutionnaires) refusent toujours de rendre les armes et de quitter Tripoli, la capitale. Ils demandent désormais 40% des sièges du Conseil national de transition (CNT), qui fait office d’autorité provisoire. Pourquoi les thuwar s’opposent-ils au gouvernement ? Les ex-rebelles refusent de rendre les armes car l’Etat n’est pas capable d’assurer la sécurité du pays, disent-ils. Face à la colère de la population, ils se font plus discrets, notamment à Tripoli. Mais ils n’ont pas quitté la ville pour autant et contrôlent toujours plusieurs installations majeures, dont l’aéroport international, géré par les miliciens de Zintan (Ouest). Luttant pour conserver leur influence, les différentes katiba (brigades) s’affrontent régulièrement. Que leur propose l’autorité provisoire ? Un plan d’intégration sera lancé en janvier. Les thuwar devront s’enregistrer et indiquer s’ils souhaitent intégrer l’armée ou la police, ou s’ils préfèrent reprendre des études. Ils pourront également bénéficier d’une aide de l’Etat pour créer une entreprise. Au terme de ce recensement, qui devrait durer un mois, les anciens rebelles qui ont choisi d’intégrer les forces de sécurité seront répartis selon leurs compétences et leur niveau d’études. Ils devront ensuite être formés, pour certains à l’étranger. Selon le ministre de l’Intérieur, Faouzi Abdelali, 25 000 thuwar pourront rejoindre l’armée et 25 000 autres la police. Le gouvernement a-t-il les moyens d’imposer le démantèlement des milices ? Le Premier ministre, Abdel Rahim al-Kib, a reconnu que la question des katiba était «beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît».«On ne peut pas simplement leur dire "merci beaucoup d’avoir libéré la Libye, maintenant rentrez chez vous"», a-t-il affirmé. En réalité, les anciens rebelles ne reconnaissent pas l’autorité du gouvernement de transition et du CNT. La défiance est telle qu’elle dégénère parfois en affrontements armés. Les thuwar de Zintan ont attaqué à plusieurs reprises les hommes du général Khalifa Hifter, nommé chef d’état-major de l’armée libyenne par des officiers, début décembre. Ils ont également tenté d’arrêter Abdelhakim Belhaj, le gouverneur militaire de Tripoli. liberation.fr Tient on ne parle plus des problèmes en Libye dans les médiats , tout va bien dans le meilleur des mondes A lire également : Libye : La crise politique que refusent de commenter les médias | |
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