L’OPUS DEI ET LES MORTIFICATIONS
Le cilice peut être une tunique ou une ceinture, de crin ou d'étoffe rude voire en métal, portée sur la chair par mortification, une pratique religieuse qui consiste à s'imposer volontairement une souffrance pour mieux se tourner vers sa foi.
Parmi les sujets de fascination entourant actuellement l’Opus Dei, du moins dans les milieux anglo-saxons, rien ne retient plus l’attention que la “mortification de la chair”, c’est-à-dire la douleur qu’on s’inflige pour mater nos pulsions sexuelles et nous unir aux chrétiens dans les souffrances du Christ. Dans Da Vinci Code, le roman de Dan Brown où l’auteur fait jouer un rôle prépondérant à une Opus Dei parfaitement mythique, on assiste dans les premières pages du livre à une scène des plus dramatiques. En voici un extrait
À
moins de deux kilomètres de là, Silas, le colosse albinos, franchissait en boitant la porte cochère de la luxueuse résidence en briques de la rue La Bruyère. Le cilice qu’il portait autour de la cuisse lui écorchait la peau, mais son âme chantait la joie de servir Dieu.
La souffrance est salutaire…
Il ferma les persiennes, se dévêtit et s’agenouilla au centre de la chambre. Baissant les yeux, il examina le cilice toujours serré autour de sa cuisse. Tous les véritables disciples de la Voie portaient cette lanière de crin hérissée d’aiguillons métalliques qui éraflent la peau à chaque pas, pour perpétuer le souvenir des souffrances du Christ et combattre les désirs de la chair.
Silas porta ensuite son attention sur une corde pleine de gros nœuds, enroulée soigneusement près de lui sur le sol. Incapable d’attendre plus longtemps la purification si ardemment désirée, Silas fit une courte prière, saisit l’un des bouts de la corde, ferma les yeux et commença à s’en fouetter alternativement les deux épaules. Il sentit les nœuds mordre dans son dos. Il répéta son geste, se cinglant
Je punis mon corps.
Jusqu’à ce qu’il sente les gouttes de sang couler le long de son dos
Le cilice – Il s’agit d’une chaîne garnie de pointes que l’on porte quotidiennement pendant deux heures sur la partie supérieure de la cuisse, sauf les dimanches, les jours de fête et certains jours de l’année. Cet instrument occasionne des piqûres sur la peau.
La discipline – Un petit martinet de corde ressemblant à du macramé. On l’applique sur le fessier ou sur le dos en récitant une courte prière, généralement Notre Père ou Je vous salue Marie. Les numéraires peuvent demander la permission de s’en servir plus souvent, et certains ne s’en privent pas.
Jean Paul II se flagellait s'infligeait des châtiments corporels, comme en ont déjà fait état certaines publications. «Comme ont pu l'entendre de leurs propres oreilles des membres de son entourage, en Pologne comme au Vatican,
Il «passait fréquemment la nuit à même le sol». Il se privait souvent de nourriture.
2) Article de Xavier Accart publié le site de La Vie (27/01/2010)
Jean-Paul II portait un cilice pendant le carême et se flagellait avec sa ceinture
http://www.fondationjeanpaul2.fr/?Sur_Jean-Paul_II/T%26eacute%3Bmoignages