Un panneau solaire classique est composé de nombreuses cellules photovoltaïques (qui transforment l'énergie solaire en courant). Ces cellules sont reliées entre elles (électroniquement) et forment ainsi le panneau solaire. Le courant obtenu dépend de la taille de ce panneau et du nombre de cellules qu'il contient.
Pour la peinture solaire c'est un peu différent. Vue la taille d'une cellule photovoltaïque, on imagine mal comment elle pourrait être contenue dans de la peinture. Et bien c'est là qu'interviennent les nanotechnologies.
Des chercheurs américains de l'institut de technologie du New Jersey ou encore des chercheurs Français du CEA/CNRS travaillent sur la production de cellules minuscules composées de nanotubes de carbone et de molécules Fullerène.
Lorsque l'on sait qu'un nanotube peut être 50 000 fois plus petit qu'un cheveu, on comprend mieux comment ces cellules pourraient être introduites dans de la peinture.
L'application de ces technologies ne se limite pas qu'à la peinture. On pourrait la retrouver partout, dans le papier peint, les meubles, appareils électroniques, téléphones portables, voitures etc
En Grande-Bretagne, les responsables d'un projet de collaboration université-entreprise travaillent dans un produit qui peut être arrosé dans les revêtements d'acier des bâtiments et capturer ainsi l'énergie du soleil. Le matériel se base des " nano-structure d'oxyde de titane avec colorant" qui imite la photosynthèse des plantes et se passe de silicium, donc meilleur marché qu'avec les plaques solaires conventionnelles. Les avantages concurenciels Selon un de ses responsables, Dave Worsley, le matériel de cette peinture serait plus efficace de capturer la basse radiation solaire, une propriété très utile dans des lieux peu ensoleillés. Pour cette raison, Worsley affirme que seulement avec la production d'acier de l'entreprise collaboratrice dans le projet ils pourraient être produits 4.500 gigavatios (Gw) d'électricité annuels. L'initiative est cofinancée par le Ministère le Commerce et de l'Industrie Britannique et prennent part Corus Couleurs, une entreprise privée du secteur de l'acier, les universités de Bath, Bangor et Swansea, ainsi que l'Impérial Collage de Londres.
Aux Etats-Unis, un groupe interdisciplinaire de l'Université de Berkeley développe nanoparticules qui ont des propriétés photo-voltaïques. Un de ses responsables, l'ingénieur chimique Cyrus Wadia, affirme que ces particules, de la taille de mille millionièmes parties d'un mètre, pourraient être la base d'une peinture que quelqu'un pourrait utiliser dans sa maison. À cet effet, les chercheurs de Berkeley éprouvent avec diverses nano-structure qui leur permettent d'identifier un matériel bon marché, innofensif et abondant, de sorte qu'il puisse être fabriqué dans de grandes quantités et généraliser ainsi l'obtention d'énergie solaire.
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