Bon déjà, je vais revenir sur les deux livres de Georges Barbarin, sur la Grande Pyramide et le Sphinx (en sachant que pour le Sphinx, il n'y a pas grand chose, il raconte en fait la suite de son premier bouquin).
Bon au début, il présente toute sorte de comparaisons et de calculs liés à la Grande Pyramide, qui effectivement, laissent à penser que les égyptiens avaient placé dans ce monument tout leur savoir mathématique et astronomique. Il trouve par je ne sais plus quel décalage dans l'agencement des couloirs une mesure qui indiquerait que les batissseurs connaissaient la valeur du rayon terrestre, et l'aurait incorporé à la Pyramide. Il trouve aussi d'autre mesures, comme celle exacte de la durée d'une année (mais parfois avec des calculs un peu tarabiscotés, qu'on pourrait en fait interpréter beaucoup de choses).
Après, il donne une interprétation de la Pyramide comme non pas un tombeau, mais un lieu d'initiation, et il nous décrit mètre par mètre les couloir, ainsi que leur signification, en s'appuyant sur le Livre des Morts. C'est après que ça part un peu en live.
Il se lance dans une lecture de la Pyramide comme annonçant des prédictions, suivant les changements de plafond, de couloir, etc... avec une manipulation mathématique, où il arrive à retrouver quelques dates importantes de l'histoire, pour la religion chrétienne. Et c'est là que, à mon sens, son discour ne tient pas la route. A l'écouter, tout tourne autour du christianisme, et de l'histoire juive antérieure telle qu'elle est relatée dans la Bible. C'est comme si on cherchait, comme celà se fait assez souvent, à trouver une justification par des fait réel, pour prouver la vérité du christianisme, tout en mettant en avant son coté seule religion vraie. Alors certes, c'était une époque (les années 20) où la séparation de l'Eglise et de l'Etat était récente, le Clergé n'avait plus son mot à dire quant au découvertes scientifiques qui les embarassaient de plus en plus, mais on sent que l'auteur est marqué par son coté occidental judéo-chrétien, n'imaginant pas que le monde ait pu exister sans le christianisme. Il rappelle d'ailleurs une thèse que j'avais déjà entendue, comme quoi les égyptiens n'auraient pas pu inventer des tels savoirs par eux même, et qu'une civilisation antérieur venue de l'Occident leur aurait enseigné. On tombe là aussi dans un vieux travers de notre société : beaucoup ont du mal à admettre que la civilisation soit née à l'Est, et pas chez nous.
Un autre évènement montre à quel point l'auteur est influencé par son époque : il a trouvé la date de la Grande Guerre, la première guerre mondiale, dans la Pyramide. A l'époque, cette guerre avait été traumatisante, jamais on n'avait vu ça. Pour l'auteur, il était normal que cette guerre apparaisse dans la Pyramide. Etonament, dans les dates clés qu'il donne ensuite, la deuxième guerre mondiale n'apparait absolument pas. Le deuxième livre a été écrit après 45, l'auteur essaie alors de se
rattrapper, en disant que ces dates étaient plus des dates liées à la foi qu'aux grands évènements, mais bon, ça fait tiré par les cheveux.
Pour lui, on arrive à la fin du dernier age adamique, c'est à dire une période de 6000 ans (normalement, on devrait d'ailleurs en être sorti maintenant). La fin de cet age a commencé par une période chaotique, allant de 1914 environ, à 1936, et ensuite, ça aurait du être le dernier age, la renaissance d'Israel (beaucoup de choses tournent autour de Jérusalem et du peuple élu), le jugement des nations... Bref, l'entrée dans une ère totalement nouvelle. parmis els date qu'il donne ensuite, il y a 1953, et 1992. Là, franchement, j'ai aps vu de grand évènement tout changer.
Bon, pour dire que si il y a eu beaucoup de calculs mathématiques dans la Pyramide, et que chaque pierre n'a pas du tout été posée par hasard, l'interprétation faite ensuite ne tient pas.
Lionel