Ne sommes-nous pas en plein cauchemard ?
Je crains le pire au réveil : -Qu'il soit réélu !!
Pourquoi avait-il été élu président en 2007 ?
Quelles raisons valables avaient poussé des Français à voter pour cet homme à la solde des puissants ?
Je ne comprends pas l'inertie des gens !
Y aura-t-il quelqu'un qui osera répondre à ce post ? Je crains que les volontaires ne se bousculent pas au portillon.
Dormez-bien !
Aller, je poursuis mon monologue :
Avez-vous ressenti l'influence mentale se dégageant pendant certaines interventions de Sarko ?
Celle-ci n'avait rien de naturelle, le sorcier à son service a encore frappé très fort hier soir...
On la ressentait très sensiblement si l'on restait passif.------------------------L'Express juge l'intervention de Nicolas SarkozyLors de son interview télévisée, le chef de l'Etat n'a pas annoncé sa candidature à sa réélection mais une série de mesures économiques. Les journalistes de L'Express livrent leurs impressions -mitigées- sur sa prestation.
Christophe Barbier (directeur de la rédaction de L'Express
La note: 11/20. Émission technique, avec beaucoup d'analyses déjà entendues et d'annonces qui ne survivront pas à la présidentielle si Hollande l'emporte. Quelques sous-entendus politiques, quelques attaques masquées et une ligne franco-allemande clairement réaffirmée n'ont pas empêché l'ennui.
Un flop: la taxe boursière, annonce expédiée pendant que les chroniqueurs s'installent, mal expliquée, très technique.
Un top: la première annonce (30% de droits de construction en plus) changera le paysage urbain français et aidera à résoudre la pénurie de logements si elle est mise en application. Et l'annonce de la proportionnelle, en filigrane...
La phrase: un petit florilège de formules. "Les Français sont revenus de tout le cirque." "Je ne dis pas "demain on rase gratis""; "Les Français ne sont pas des imbéciles"; "J'ai le sens du ridicule"; "j'ai bien conscience du ridicule que peuvent avoir des états d'âme". "Les Français, c'est un peuple libre" "Le devoir de lucidité, ça compte".
Quand il dit dans le même passage qu'il avait écrit aussi un discours de battu le 6 mai 2007 et qu'on perd ce qu'on croit avoir acquis pour toujours, on ne peut s'empêcher de penser à Cécilia...
Thomas Bronnec (LEXPRESS.fr)
La note: 10/20. On ne savait pas à qui on avait affaire ce soir : le président qui annonce des mesures? Le candidat qui lance des projets? La campagne est commencée. Il faut que le débat ait lieu, impossible de laisser une telle tribune à trois mois de l'élection.
Le top: l'annonce phare, la TVA sociale, a été expliquée avec pédagogie. Nicolas Sarkozy a voulu rassurer en promettant que cette mesure n'entraînerait "pas d'augmentation des prix" et pour un peu, on avait presque envie d'y croire... De toutes façons, il n'a pas pris grand risque. La mesure n'entrera en application qu'en octobre et fera sentir ses éventuels effets seulement une fois l'élection passée. Reste à savoir si les Français prendront en compte cette inquiétude sur uune hausse des prix au moment de faire leur choix.
Le flop: la prestation de Laurent Delahousse et Claire Chazal qui ont, littéralement, passé les plats. Le premier a tendu la perche à Nicolas Sarkozy pour dérouler son discours sans aucun contradicteur sur le retour à la retraite à 60 ans et les critiques face à son comportement. Même chose pour la seconde sur les collectivités locales, "qui sont majoritairement de gauche", a-t-elle même précisé. On croit rêver. Oui, évidemment, pour aborder ces questions, mais quand François Hollande sera là, pour lui laisser la possibilité de répondre.
La phrase: "Quand on est au chômage, on n'a pas de pouvoir d'achat". Nicolas Sarkozy a répété cette phrase à plusieurs reprises pour assumer la hausse de la TVA au nom de l'emploi... Il est loin le temps où il défendait le modèle social à la française et son rôle d'amortisseur face en période de fort chômage. Petit rappel ici. Dommage que personne ne le lui ait fait remarquer.
Eric Mandonnet (Service France)
La note: 11/20. C'était une émission test, au moment où Nicolas Sarkozy recule dans les intentions de vote pour la présidentielle et oùle climat lui est particulièrement défavorable. Les annonces, même si elles sont lourdes, avaient pour la plupart déjà fuité dans la presse.
Les questions politiques étaient biaisées, puisque le président candidat ne voulait que répéter "je suis président" alors que tout le mo nde voit qu'il est "candidat". Du coup, on a vu un Nicolas Sarkozy cabotin. Mitterrand se serait comporté de la même manière que lui, dans des circonstances comparables. Sauf que tout le "made in Sarkozy" est bâti sur le rapport avec la sincérité. Impossible de réussir dans un genre qui n'est pas le vôtre...
Le top: "En 2007, j'avais deux discours." Personne ne saura si c'est vrai. Mais en 2002, Chirac aussi, sûr de sa victoire, avait écrit deux versions. Je le sais, je les ai récupérées!!!
Le flop: "Nous avançons à visage découvert." Il fallait oser, même s'il parlait de la hausse de la TVA. Car Sarkozy était masqué ce soir -normal, pour celui qui souffrirait du "complexe de Zorro".
La phrase: "Je ne suis pas là pour parler de moi." Cette phrase, ô combien anti-sarkozyste, résume la situation impossible du chef de l'Etat : il fait campagne mais il n'est pas candidat. La franchise d'expression qu'il avait au début des années 2002 (L'Elysée? "J'y pense, et pas seulement en me rasant) est bien loin...
Source : http://www.lexpress.fr/actualite/nouvelle-formule-l-express-perd-son-fr_1075682.html