La déconfiture de la Société Générale et les « incapables majeurs » qui croient mener le pays
Il va y en avoir, qui vont pâlir sous leur bronzage..L’analyse de trader Noé est pessimiste Si ceux qui sont habitués au langage financier prennent des précautions, il vaut mieux les écouter, de toute façon ce ne sera pas perdu. A un internaute qui demandait:
« Question bête : si les DAB sont bloqués, comment les gens vont faire les courses ? Avec la carte bleue ? Ou les cartes seront aussi limitées pour les achats aux commerçants?
réponse: Les DAB fonctionneront mais permettront probablement de retirer un montant très limité par semaine.
Ils commencent en divisant par 2 les retraits et bientôt on peut imaginer un retrait limité à 50 euros par semaine en gros.
C’est la raison pour laquelle j’ai commencé les stocks alimentaires en prévisions des évènements.
On peut très bien imaginer une panique avec les gens qui vont dans les supermarchés pour prendre tout ce qu’il y a en prévision de l’hyperinflation, des faillites et de la dévaluation.
Déjà le sucre, il paraît qu’il va augmenter de 40 % assez prochainement et bien c’est grave surtout dans les grandes villes. Des meutes de loups !
Trader Noé disait le 19 août:
La déconfiture de la Société Générale et les « incapables majeurs » qui croient mener le pays
Hier, en pleine séance boursière de débâcle sur le secteur bancaire, on a assisté à une glissade panique du cours de la Société Générale, puis à un rebond de court instant. Cela n’a bien évidemment pas empêché le cours de plonger fortement en clôture. Peu de temps après, le journal Le Point révélait que, pour la première fois depuis février, la Banque centrale européenne (BCE) avait accordé un prêt en dollars, d’un montant important et destiné à une seule banque. L’information fut publiée à l’origine sur le site internet de la BCE. Pas besoin de chercher très loin pour comprendre que la Société Générale glisse vers la faillite et que ce prêt lui fut destiné. Un indice supplémentaire de la fébrilité des banques européennes. Dans l’article précédent, nous disions que les politiques n’avaient plus de pouvoir sur les événements.
Le 4 juillet 2010, la ministre de l’Economie C. Lagarde estimait que les tests bancaires prouveront que « les banques en Europe sont solides et en bonne santé ». On en a la preuve sous les yeux ! Mme Lagarde a été placée à la direction de l’institution supranationale (FMI) au service du cartel bancaire pour imposer un nouvel ordre sur le chaos actuellement généré par les « force de marché » au service de la cause mondialiste.
Communiqué du 11 juillet 2011 : « En France, quatre banques, BNP Paribas, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole et Société Générale, qui représentent plus de 80 % de l’ensemble des actifs du secteur, ont participé au test de résistance. François BAROIN se félicite du fait que les résultats du test montrent que toutes ces banques sont adéquatement capitalisées et maintiennent, même dans un scénario de stress, un niveau de fonds propres de la meilleure qualité (c’est-à-dire un ratio Core tier 1 significativement supérieur à 5 %). Ces résultats démontrent la solidité du système bancaire français ». C’était pratiquement l’époque où, sur ce blog, nous annoncions l’effondrement de ces mêmes sociétés bancaires… Malgré toutes ces évidences, nous trouvons encore des braves gens qui ne croient pas au complot d’Etat.
Quelles leçons doit-on tirer à la lumière de ce que nous voyons et avions anticipé, quitte à passer pour des pessimistes alors qu’il n’y avait que réalisme dans nos commentaires de l’époque ? Ces gens sont des incapables, des beaux-parleurs et, malheureusement, ils nous mènent à la guerre civile.
Retour sur la Société Générale
La BCE lui a prêté 500 millions de dollars pour 7 jours.
« C’est la première fois depuis février 2011 que cet instrument de politique monétaire, que la banque avait réactivé en mai 2010 en pleine crise sur la dette grecque, est utilisé. En février, la BCE n’avait prêté que 70 millions de dollars et les mois précédents, sporadiquement des sommes équivalentes. Il faut remonter à octobre 2010, et surtout au printemps 2010, pour retrouver des traces de prêts en dollars de grande ampleur, par exemple 5 milliards de dollars le 27 mai 2010, ou 9,2 milliards le 12 mai 2010. Ce prêt important en dollars s’ajoute à une série d’annonces de la BCE révélant la fébrilité des banques, comme le montant toujours élevé des liquidités que ces dernières confient à l’institution de Francfort, quitte à être faiblement rémunérées, plutôt que de les prêter à leurs consœurs ». (Source: Le Point)
Source LIESI