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 Histoire à plusieurs mains 2

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Curieuse-et-Peureuse

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MessageSujet: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeSam 27 Nov - 19:41

Je marche. Mes pas s'enchaînent au rythme de la pendule, qui me saisit de plus en plus.
Son battement singulier et répétitif m'intrigue l'oreille gauche. Celle-ci se tend jusqu'à ce que chaque secondes résonnent dans mes tempes comme des coups de massue assommant mon système auditif. Certaines secondes paraissent lourdes ou légères, virolant ou massacrantes, mais ce qui est le plus intrigant, c'est qu'elles sont à la fois apaisante comme étouffante.
La pendule est en haut, à ma gauche, je l'aperçois en levant les yeux comme en regardant le ciel. L'impressionnante sensation d'absorption me vient alors. Cette pendule me paraît familière. L'heure, les aiguilles tournent, elles avancent sans cesse, se répètent, tournent sans arrêt ! Mes yeux suivent la plus grande des aiguilles comme si en l'espace d'une seconde elle menaçait de s'arrêter pour de bon. Mon regard s'éternise alors, mes pensées s'accumulent et jaillissent dans tous les sens. Mon pied gauche passe par dessus la jambe droite pour s'aligner au pied droit, ma démarche ressemble à celle d'un équilibriste sur une poutre avec les jambes tendues et les pieds placés en demi-pointe. Mes yeux sont fixés, mes pas se frottent contre le rail de cette voie 3. Parfois mon pied dérape sur le ballast qui le mouvemente de peu. Je ressens alors les pointes de ses cailloux pénétrant comme des piquants sous mes semelles. J'aimerais avancer plus vite mais je ne peux pas. Je décide malgré moi de regarder devant, mais sans succès. Elle était là ! Mais qui ? Des questions sans réponse s'entassent dans ma tête. Ce silence rythmique me perturbe.
Mon oreille droite remarque ce lourd silence, qu'il y a en dehors du temps qui s'écoule. Après quelques coups d'œil, je m'aperçois que tout est flou tout, sauf elle ! L'univers est froid, je me sens enfermée comme dans un labyrinthe où toutes les sorties ne sont qu'illusions. Sur mon visage la sueur s'écoule, comme des larmes coulant sur mes joues. Mes jambes tremblent, je regarde mes pieds et soudain je ne peux plus avancer. Mes pieds sont soudés aux rails. En un cours instant tout redevient normal autour de moi. Une sonnerie retentit fortement…
"UN TRAIN !"
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denibaud

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MessageSujet: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeDim 28 Nov - 15:23

Je relève la tête et au loin apparaît cette forme noirâtre, massive, du train qui entre en gare, lentement, dans un bruit sourd. Je perçois le sifflement étourdissant des roues métalliques sur les rails. Toujours bloqué sur la voie, ne comprenant pas se qui ce passe en moi, l’angoisse, la peur envahissent tout mon être ainsi que mon esprit.
Dans ce flou, je peux entrevoir beaucoup de monde tourner autour de moi. J’entends ce brouhaha de voix qui m’assourdit, me bloque de plus en plus. Le chef de gare se trouve à mes cotés, j’entrevois ses lèvres bouger, mais aucun son ne parvient à mes oreilles.
Que se passe t-il ?
Suis-je dans un rêve dans un cauchemar ?
Que de questions qui se bousculent dans ma tête, j’ai l’impression que mon crâne va exploser par la pression. Je peux sentir le flot sanguin qui va de plus en plus vite, que les parois qui le canalisent vont se déchirer.
Soudain, mes pieds, mes jambes, mon corps se libèrent du sol comme par enchantement. Je deviens aussi légère qu’une plume. Je me laisse transporter par cette douceur, je ferme les yeux.
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Curieuse-et-Peureuse

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MessageSujet: Re: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeDim 5 Déc - 1:17

Et après cette seconde de douceur, je sens une violente lueur frapper mes yeux restés inactifs, les phares du train doivent se rapprocher de plus en plus.
J'ai peur, pourtant chaque seconde que cette pendule indique me paraît une éternité. Je reçois aussi l'agitation et la frustration que déploient ces personnes inconnues, en me voyant raide sur ces rails à quelques secondes de la mort. Tous croient que je veux m'assassiner. Cette idée m'effraie tellement qu'un cri tonitruant perce les entrailles de toutes personnes présentes sur ce lieu, presque macabre. C'est avec des yeux écarquillés que certains, terrifiés, se mettent à crier comme s'ils répondaient à ce qu'il se passe sous ma peau. En un coup d'éclair la rigidité qui me tient debout s'arrête. Mes jambes deviennent las, comme si celles-ci m'épiaient jusqu'au dernier moment, pour me libérer à temps. Tombée sur le côté, le train passe à toute vitesse, sa couleur bleu et blanche me fait penser au ciel. Je ne sais plus si je vis si je meurs... lorsqu’un homme s'écrit :
- "Mademoiselle! Vous m'entendez?".
Mes sens sont revenus. D'une gorge sèche et le corps remplis de sueur je lui réponds à demi-voix :
"L'heure, il est quel heure?".
Personne ne me répond. Je me relève et part sans dire un mot, le bruit de fond des passagers reprend son cours. Sous cette horloge et sur la lenteur de mes pas tout s'oublia. Mais moi je n'oublie pas. Le fait que j'ai atterri en pleins milieu de cette gare me perturbe.
Pourquoi toujours ce même schéma? Pourquoi le 7 de tous les mois je me retrouve à cette endroit sans même me souvenir de ce que j'ai fais avant?
Ces questions me travaillent sans cesse comme un gabillot, sous son souterrain sans fin, qui cherche désespérément quelques minerais.
Mon métier : psychologue, c'est toujours gênant d'essayer de comprendre ses patients déprimés, usés, arrachés par la peur. La panique est leur quotidien. Ils se questionnent toujours, des questions qui comme dans les mots croisés demandent beaucoup de réflexion. Ces gens là, traumatisés par des pères violent assommant de coups sourd leur enfant devenu grand et qui laisse aujourd'hui des trous un peu partout sur leur corps ou se plaçait autrefois des hématomes aussi violet que leur lèvres quand ils me racontent leur drame. Ou encore des jeunes ou moins jeunes patients rongés par leur quotidien sous le nom de troubles obsessionnels compulsifs, qui vient souvent d'un lourd passé. Des vieilles histoires de famille, d'amour, ou même d'amitié, défoncées par le temps. Les indépendants, je n'en ai pas encore parlé, ces gens sans aucun équilibre qui pense en trouver un, en se pénétrant les veines d'une aiguille grande et rigide, remplie de substance meurtrière.
Ce qui est sûr, c'est qu'il est dur d'aider ces personnes, quand on ne se souvient plus de son enfance. Quand on sent que sa propre famille n'est pas la sienne. La seule chose dont je suis sûre c'est que j'ai été adoptée. Pour tout dire après chaque éternelle solitude passée comme un frigidaire sur des rails salissants, l'unique personne qui me viens à l'esprit est ma mère, et non celle qui m'a élevée mais celle qui me ressent...
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denibaud

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MessageSujet: Re: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeVen 10 Déc - 17:47

Tous ces sentiments se mélangent dans ma tête, mais il est certain qu’il va falloir que je comprenne se qui m’arrive tous les 7 du mois.
Pourquoi ce jour ? Pourquoi ce lieu ? Pourquoi cette pensée ? Pourquoi est ce que je suis obnubilée par cette horloge ? Suis-je en train de devenir folle ?
Comment faire pour continuer mon job, auprès de mes patients qui on besoin de toute mon attention, ma compréhension et ma compétence ? Alors que moi même j’ai un problème actuellement, qui est présent depuis plusieurs mois. Je suis certaine que mon comportement est en lien direct avec cette mère que je ressens, qui semble vouloir rentrer en contact et que je n’ai jamais connue.
Très souvent la nuit, je suis encore entre deux sommeils, et mes pensées se promènent. Irrésistiblement, je suis une femme dont je vois que sa silhouette, grande, élancée, une magnifique chevelure blonde qui scintille. Elle est dans une robe longue de soie blanche.
J’entends sa voix me dire « viens, viens suis moi ». Mais jamais je ne vois son visage, je passe des heures à la suivre, mais je n’arrive pas à la rejoindre.
Pourquoi ce rêve passe et repasse en boucle dans ma tête ? Y a-t-il une relation entre ce rêve et le fait de ressentir le besoin de savoir ce qui c’est passé avec la mère qui m’a mise au monde ?
Il faut que je sache, que trouve l’explication à ce qui m’apporte tant de perturbation.
Je retrouve mon calme tout en marchant et reprend mes esprits, je prends le souterrain, enfin je sors de cette gare. Je regarde de nouveau ma montre, qui indique midi, j’ai passé la matinée sur ce quai.
Une fois dans la rue, je repars pour mon cabinet qui se trouve à quelques pas de là. Je marche lentement comme si je ne voulais pas arriver ou y aller.
Au bout d’un moment, je me retrouve devant une porte cochère, de vieux bois salis, sur la droite, je peu voir la plaque de mon cabinet qui indique « psychologue ». Je prend mes clefs dans mon sac à main et ouvre la porte. Devant moi je reconnais l’escalier que je monte tous les jours. Je gravis celui-ci, sur la gauche se trouve la même plaque qu’en bas. Je pousse cette porte et entre dans un petit couloir, à droite la salle d’attente qui est vide puis une deuxième porte pour le secrétariat. Au font la porte de mon bureau, je me dirige vers celle-ci quand Agnès ma secrétaire m’interpelle.
« _ Que faite vous là madame ? C’est votre jour de congé… »
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Curieuse-et-Peureuse

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MessageSujet: Re: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeLun 31 Jan - 22:55

Sous cet air inquiet, elle attend une réaction de ma part. Comme à mes habitudes je m'enfuis, sans un mot. Je reprends alors l'unique chemin à l'envers. Tel un ange blanc, comme ce non moi que j'entrevois dans ces rêves récurrent. Quittant cet endroit sinistre par cette vieille porte, qui menace de s’écrouler comme ma vie à tout instant, je vois ces fissures s'approfondir de jour en jour. La poignée mal fixée sur une planche mal coupée, se rouille avec le passage détériorant de toutes ces mains de patients, acheminés par leurs proches, trop souvent impuissant face à la difficulté.
De retour chez moi, après une matinée mouvementée. Je m'allonge et m'endors sur ce canapé noir devenu gris avec le temps. Je reprends mon rêve là où je l'avais laissé, essayant toujours de m'approcher de cette silhouette blanche qui à l'air d'être moi. Elle ou plutôt moi m'attire, m'appelle... Mais je ne peux rien faire ni avancer, ni parler. La seule chose que je puisse faire c'est ressentir, penser. La première pensée qui me vient à l'esprit est ma mère. Plus j'y pense plus je me sens légère comme si je sortais de ce monde de mortels, et que si je m'approche trop, je ne reviendrais plus.
Les heures passent, je m'enferme dans ce rêve sans rien contrôler. Jusqu'à ce que la sonnerie de mon téléphone me réveille. Je sursaute alors... La sueur coulant sur mes joues, me fait perdre le contrôle de mes bras tremblotant et le téléphone tombe. J'ai à peine le temps de me ressaisir que la sonnerie recommence. Je décroche et une voix pressée me parle, me disant :
"Bonjour Madame je suis Justin, Justin Clarck je vous appelle car j'ai vu une annonce vous concernant ce matin dans le journal du coin disant que vous recherchiez à mi-temps ou des horaires moindres un deuxième emploi. Certes ce que je vous propose peut paraître bizarre mais voulez-vous qu'on se rencontre cette après-midi, au café de la rue Louis Forsh pour en discuter?"
"Euh oui... Mais elle consiste en quoi votre offre"
"Je ne peux pas vous en parler au téléphone on se voit cette après-midi 15h à notre lieux de rendez-vous"
M Clarck raccroche, et je me retrouve débile coincée entre le canapé et ma petite table en verre d'éternelle célibataire, à me demander pourquoi cet homme était si secret. Pourquoi j'ai l'impression que ma vie peut prendre une toute autre direction si je mets les pieds au café de cette rue qui comme par hasard se trouve juste une rue après la mienne? Je regarde ma montre, 13h ! J'ai dormis toute la matinée, j'ai quand même le temps de me préparer, alors sur un pas décisif je me décide. 14h il me reste le temps d'avaler une sucrerie quelconque pour être en forme. Ma joie s'arrête et mon stress s’accentue lorsque comme à mon habitude je cours aux toilettes m'agenouiller pour vider le peu de nourriture que j'ai pu avaler... Je retourne à la salle de bain je me rince la bouche, je prends ma brosse à dent, lorsque cette puanteur infecte m'arrête... Je me regarde ainsi dans le petit miroir de ma salle de bain et je vois ce regard fixé, froid, un regard mort jusqu'à ce que je baisse les yeux et décide de reprendre mes esprits. 15h15 je descends les escaliers de chez moi je marche rapidement et m'assoie sur une chaise à la terrasse du café de nom "Jupiter".
16h15 le temps passe et toujours personne... Voilà maintenant une heure que j’attends et toujours personne à part un homme assis à ma gauche. Il est tellement effacé que j'ai tendance à l'oublier. Ce monsieur est tenu derrière son journal et lis depuis plus d'une heure. D'un geste brusque il se lève !
"Bonjour !" je reconnais cette voix
"Monsieur Clarck? Voilà plus d'une heure que je vous attends, mais... vous étiez juste à mes côtés pourquoi n'être pas venu? Je suis confuse"
C'est alors que la conversation s'étale, Justin m'expliqua alors que son métier est d'être détective privée et qu'il avait besoin d'une personne pour l'accompagner dans plusieurs affaires et qu'en voyant mon annonce il a eu un déclique. Il m'a raconté aussi que pendant plusieurs semaines il m'a alors suivie. Et qu'à l'heure d'aujourd'hui il reconnaitrait même le son de ma respiration... Touts ces dires me semblaient insensés, jusqu'au moment où il me dit :
"Je sais de vous que vous êtes psychologue, que vous êtes fille unique de parents adoptifs et peut-être qu'en devenant mon associée vous pourriez retrouver vos vrais parents"
A ce moment j'ai eu l'impression d'être dans un ascenseur retenu par un seul fil et que celui-ci céda. "Pourquoi n'y est-je pas pensée plus tôt? Je lui réponds avec une intonation de joie... C'est alors que
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MessageSujet: Re: Histoire à plusieurs mains 2   Histoire à plusieurs mains 2 Icon_minitimeSam 20 Aoû - 0:15

Je me lève, d’un coup ! Elle est là… Cette femme que je vois en rêve, elle est là ! Je tremble, mon regard se trouble. Elle est là… sa chevelure blonde battant dans le vent, sa robe de soie scintillant, contrastant avec l’ombre de l’arbre sous lequel elle s’abrite. C’est elle… je ne vois qu’elle… mes yeux ne peuvent la quitter, je m’approche… je tremble, j’ai peur de tomber à chaque pas que je fais tellement je tremble… je la prends par le bras…
« _ Qu’est ce q… ? »
La femme s’est retournée. Je reviens brutalement à la réalité. Ce n’est pas elle. Son visage. Je ne connais pas ce visage, ce n’est pas elle. Elle me regarde, interloquée, je suis tout autant surprise qu’elle.
« _ Oui ? »
Je ne peux pas répondre, ma gorge est nouée, j’ai l’impression que tout le monde me regarde. Je rougis d’un coup, sentant soudainement sur moi un millier de regards et tout autant de reproches. Je regarde furtivement vers ma table pour me rendre compte que M Clarck a disparu.
Je regarde à nouveau la femme. Ses yeux sont à la fois emplis d’interrogation et d’inquiétude. Je remarque alors que je la tiens encore par le bras. Je la lâche, et je colle mes mains sur mon visage. Partout où je lance les yeux autour de moi, je sens le regard des autres, je sens le poids des ces regards, de tous ces yeux qui se focalisent sur moi, sur ma personne. A droite, à gauche, ils sont là, partout, ils sont là…
Je cours, je m’enfuis ! Mon corps ne m’obéit plus, il fuit, le plus loin possible. Je ne peux pas rester là, je ne supporte pas ces regards.

Je suis chez moi, je finis la bouteille de whisky entamée la veille. Je ne comprends pas… Normalement le 7, après mon blackout, je n’ai jamais été dans cet état là.
Le 7, je ne sais pas ce que je fais, je ne sais pas où je suis, j’arrive dans cette gare, mais après, c’est fini. Alors pourquoi là, ça continue. Pourquoi depuis ce matin, je me sens si mal, pourquoi je vois des choses… ? Cette femme… pourquoi je l’ai vue… enfin… imaginée ? Qu’est ce qui se passe… ?
Mes larmes coulent, et tombent dans le verre où j’essaie d’oublier mon existence. La bouteille est pratiquement vide, il va bien me falloir ça pour me sortir de là, du moins jusqu’à demain. Je me ressers, une dernière fois, et j’espère que mon esprit sera suffisamment confus pour ne pas se remémorer la journée qui vient de se dérouler. Je déteste le 7. Chaque mois, j’ai peur la veille, et le matin, je me réveille dans une gare, perdue comme le chaperon rouge dans l’antre du grand méchant loup. J’ai tout essayé, passer une nuit blanche, dormir dans mon cabinet, ou chez des amis… faudrait que j’essaie de passer la nuit avec quelqu’un d’autre, des fois qu…



Avec quelqu’un… comme si quelqu’un voulait passer une nuit avec moi…
Mes larmes inondent mon verre. Je suis de toute façon trop imbibée pour les empêcher de couler. Je me vois dans mon verre, mon visage… mon visage déformé par le liquide et les larmes. Je suis affreuse… pourquoi quelqu’un voudrait passer une nuit avec moi ? Cela faisait combien de temps, que personne n’avait passé de nuit avec moi… ?
Mes sentiments s’embrouillent. Mais au fond, ce que je ressens, c’est de la colère. Je me déteste. Tout ce qui m’arrive, c’est ma faute. Mes rêves, mes blackouts, personne dans ma vie, c’est ma faute… je suis trop conne et trop moche ! Je n’ai que ce que je mérite !
J’arrive à me lever, finissant mon verre d’un trait. J’arrive à me trainer jusque dans ma chambre, mais je n’ai pas assez de force ni de lucidité pour me coucher sans me déshabiller. Tant pis, de toute façon, il n’y a personne pour me regarder dans une quelconque nuisette, et c’est pas plus mal…
Je m’effondre sur le lit, m’abandonnant à l’épuisement. Je m’endors immédiatement, profitant d’un des rares moments de quiétude de ma vie, espérant profiter d’un peu de répit.

J’avais tort…

Quand je dors, je rêve…
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